Alzheimer : Comment freiner le déclin cognitif ?
En Belgique, la maladie d’Alzheimer touche environ 220 000 personnes, un chiffre en constante augmentation avec le vieillissement de la population. Contre la maladie, plusieurs facteurs peuvent influencer le déclin cognitif.
Le déclin cognitif lié à l’âge est-il inévitable ?
Dans l’apparition des maladies de type Alzheimer, un certain nombre de facteurs de risque ont un rôle à jouer et certains d’entre eux peuvent être modifiés. Les recherches indiquent que l’isolement social, le manque de stimulation intellectuelle et une mauvaise hygiène de vie sont des éléments aggravants. À l’inverse, il existe des stratégies pour préserver la santé cognitive le plus longtemps possible.
Lutter contre l’isolement : une priorité
« Vivre seul ou être isolé socialement augmente le risque de déclin cognitif, » prévient le Professeur Octave, membre du comité scientifique de notre Fondation. À l’inverse, une vie socialement active semble retarder les symptômes de démence. « Des recherches montrent que les personnes engagées dans des activités communautaires, qui maintiennent des relations sociales et participent à des échanges réguliers, sont capables de maintenir une réserve cognitive importante, ce qui est indiscutablement bénéfique face aux maladies neurodégénératives, » explique-t-il.
Préserver ses fonctions intellectuelles : quelles stratégies adopter ?
Selon le Professeur Octave, il est crucial de stimuler le cerveau régulièrement. « Participer à des activités intellectuellement engageantes, comme les jeux de mémoire, la lecture, ou même l’apprentissage de nouvelles compétences, peut contribuer à renforcer sa réserve cognitive. De plus, une alimentation équilibrée riche en fruits, légumes et acides gras oméga-3, ainsi qu’une activité physique régulière, sont excellentes pour le cerveau. »
Le professeur recommande également de « contrôler les facteurs de risque cardiovasculaires tels que l’hypertension, le diabète et l’obésité, car ils ont un impact direct sur la santé cérébrale. »
Prendre des mesures tôt : une nécessité
« Il est sans doute important de se préoccuper de la santé de son cerveau bien avant l’apparition des premiers troubles cognitifs » insiste l’expert. « Dès la quarantaine, éviter le tabagisme, adopter une alimentation saine, pratiquer régulièrement une activité physique, avoir une activité intellectuelle importante sont des mesures efficaces pour prévenir la maladie d’Alzheimer. »
L’importance d’un mode de vie actif pour ralentir la progression de la maladie
Il est également recommandé aux patients en début de maladie la pratique d’activités physiques et mentales au quotidien. « Même de petits changements, comme marcher régulièrement, participer à des activités sociales ou des exercices cognitifs, peuvent avoir un impact significatif sur la santé du cerveau, » conclut le Professeur Octave.
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