Alzheimer : investissement record de 4,53 millions d’euros pour la recherche en Belgique
Alors que la maladie d’Alzheimer reste une priorité de santé publique, la recherche peine encore à obtenir un soutien institutionnel en Belgique. Face à ce constat, la solidarité des citoyens belges a franchi un cap historique : la Fondation Stop Alzheimer annonce un financement record de 4.530.000 euros pour la recherche scientifique, grâce aux dons des particuliers.
Un soutien massif pour faire avancer la recherche
« Ce montant record témoigne de la prise de conscience croissante du public face à l’enjeu de santé majeur que représente Alzheimer », explique Lucie Leroux, responsable de la Fondation Stop Alzheimer. « C’est un signal fort qui nous permet de soutenir 20 projets innovants à travers le pays. »
Les projets financés cette année couvrent un large éventail de thématiques : la recherche fondamentale pour mieux comprendre la maladie et favoriser le développement de médicaments, ainsi que des études cliniques visant à améliorer le diagnostic précoce et la prévention.
Des projets à la pointe de l’innovation
Pour maximiser les avancées, la Fondation Stop Alzheimer applique une sélection rigoureuse des projets soutenus. « Chaque recherche financée doit répondre à des critères scientifiques exigeants et avoir un potentiel significatif d’impact », précise Lucie Leroux.
Parmi les études prometteuses de cette année, le projet du Pr. Bernard Hanseeuw (UCLouvain) se distingue particulièrement. Son approche repose sur l’analyse sanguine couplée à des tests cognitifs, afin de prédire quels patients sont les plus à risque de développer la maladie. Ce diagnostic précoce pourrait permettre aux patients d’accéder plus tôt aux traitements disponibles, maximisant ainsi leur efficacité.
Un engagement collectif pour l’avenir
Avec ce financement exceptionnel, la Fondation Stop Alzheimer renforce son engagement en faveur de la recherche et de l’amélioration du quotidien des patients. « Chaque don est une avancée vers une meilleure compréhension et prise en charge de la maladie », souligne Lucie Leroux.