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Alzheimer : Un tournant décisif pour la recherche et le diagnostic

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Alzheimer : Un tournant décisif pour la recherche et le diagnostic

Entretien avec le Pr. Wim Annaert, président du comité scientifique de la Fondation Stop Alzheimer, dédiée au financement de la recherche scientifique en Belgique.

La maladie d’Alzheimer n’a jamais été aussi bien comprise qu’aujourd’hui. Alors qu’il y a 15 ans, il était encore impossible de poser un diagnostic définitif avant le décès du patient, la recherche a progressé à un rythme spectaculaire, ouvrant la voie à des avancées majeures en matière de détection, de prise en charge, de traitement et de soins.

Du diagnostic post-mortem au test sanguin prédictif

« Jusqu’à récemment, le seul moyen de confirmer avec certitude la présence de la maladie était l’analyse postmortem du cerveau. Cela limitait fortement les possibilités non seulement de traitement, mais aussi de prévention. Aujourd’hui, grâce aux progrès de la recherche, nous avons franchi un cap décisif », explique le Pr. Annaert.

Les chercheurs financés par la Fondation Stop Alzheimer ont contribué à ces avancées majeures en mettant au point des biomarqueurs détectables dans le sang. Désormais, dans les cliniques universitaires et les centres de la mémoire, une simple prise de sang permet d’identifier les premiers signes biologiques de la maladie, bien avant l’apparition des symptômes visibles.

« Ces nouveaux tests doivent à terme trouver leur place dans les consultations de médecine générale. Ils permettraient aux médecins traitants de poser un diagnostic plus précis et d’orienter plus rapidement les patients vers des centres spécialisés. À long terme, ils pourraient même être intégrés aux bilans de santé dès l’âge de 55 ans. Pourquoi si tôt ? Parce que la maladie d’Alzheimer n’est pas uniquement une maladie du grand âge. Nous savons aujourd’hui qu’elle s’installe dans le cerveau des décennies avant l’apparition des premiers troubles de la mémoire. Une détection précoce nous donne l’opportunité d’intervenir à temps. »

De nouveaux traitements disponibles… mais à condition d’agir vite

Ces dernières années, la recherche clinique a franchi un cap historique avec l’arrivée sur le marché de nouveaux traitements. Plusieurs médicaments sont désormais disponibles, dont certains ont déjà été approuvés en Europe.

« Ces traitements sont porteurs d’espoir, mais leur efficacité dépend d’un facteur clé : ils doivent être administrés le plus tôt possible. Pris dès les premiers signes de la maladie, ils permettent de ralentir son évolution et de gagner jusqu’à six mois d’autonomie. Cela peut sembler peu, mais dans le quotidien des patients et de leurs familles, ces mois supplémentaires sont d’une valeur inestimable. C’est précisément pourquoi le diagnostic précoce est une révolution. Plus nous détectons la maladie tôt, plus nous donnons aux patients une chance d’agir. »

Une recherche toujours en mouvement : vers des traitements encore plus efficaces

Si ces avancées marquent un tournant, la recherche ne s’arrête pas là. Les équipes scientifiques continuent d’explorer de nouvelles pistes thérapeutiques pour améliorer la prise en charge et, un jour, stopper la maladie.

« Nous comprenons aujourd’hui les mécanismes moléculaires de la maladie bien mieux qu’il y a 20 ans. Cette connaissance ouvre la voie à de nouvelles stratégies thérapeutiques : immunothérapies plus ciblées, traitements combinés, approches personnalisées… La recherche évolue rapidement, et chaque jour nous rapproche un peu plus d’une solution durable. »

Un espoir tangible, mais un soutien indispensable

Le Pr. Annaert conclut : « Nous sommes à un tournant décisif. Pour la première fois, nous pouvons prédire la maladie, la ralentir, et nous travaillons à des traitements de plus en plus efficaces. Mais cela ne pourra se concrétiser que si nous continuons à investir massivement dans la recherche. C’est le seul moyen de transformer ces espoirs en réalité. »

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