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Des mutations génétiques au traitement : une avancée contre la maladie d’Alzheimer

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Des mutations génétiques au traitement : une avancée contre l’Alzheimer

Ces derniers mois, les découvertes de Lucía Chávez Gutiérrez (VIB – KU Leuven), que notre Fondation soutient depuis plusieurs années, ont fait grand bruit dans la presse scientifique et grand public. Ses travaux sur les mécanismes moléculaires de la maladie d’Alzheimer, publiés récemment, ont notamment été mis en lumière lors de son passage au journal télévisé de RTLTVI en mai dernier. Nous lui avons donné la parole pour revenir sur ses avancées, leurs implications, et l’importance du soutien des donateurs. Découvrez son interview.

Quel a été votre parcours jusqu’à la recherche sur la maladie d’Alzheimer ?

Je suis originaire du Mexique, où j’ai étudié la biochimie. Très tôt, ma curiosité pour le fonctionnement du corps et du cerveau m’a menée vers les neurosciences. Durant mes études, je me suis passionnée pour les mécanismes moléculaires liés aux pathologies de type Alzheimer. Il y a dix-huit ans, j’ai rejoint Louvain pour un postdoctorat, attirée par l’excellence de la KU Leuven et du VIB dans ce domaine. J’y ai trouvé un environnement idéal pour mener une recherche à la fois fondamentale et innovante.

Où en êtes-vous aujourd’hui dans vos recherches ?

Nous étudions comment les mutations associées à une forme agressive de la maladie d’Alzheimer provoquent l’apparition et la progression de la maladie. L’une de nos percées majeures est le développement d’un modèle de prédiction génétique. Ce modèle permet, chez des personnes porteuses d’une forme héréditaire de la maladie, d’estimer à quel âge les premiers symptômes apparaîtront. Cela se fait sur la base de mutations spécifiques dans trois gènes clés : APP, PSEN1 et PSEN2. Ces mutations affectent la production de fragments d’amyloïde-ß (Aß), qui s’accumulent dans le cerveau des personnes souffrant de la maladie d’Alzheimer et agissent presque comme une « horloge génétique », ce qui nous permet de détecter la maladie plus tôt et, espérons-le, de retarder son apparition.


Nous avons également découvert que le rapport entre les fragments courts et longs Aß — des protéines qui s’accumulent dans le cerveau — a une influence directe sur le moment où débute la maladie. Un simple décalage de 12 % dans ce rapport protéique peut retarder l’apparition de la maladie de cinq ans. Cela ouvre la voie à de nouveaux traitements qui cibleraient cette modification du ratio.


Nous travaillons aussi sur un autre aspect : la différence entre les amyloïdes chez les personnes avec ou sans démence. Les analyses post-mortem montrent que tous les amyloïdes ne sont pas identiques. Chez les personnes atteintes d’Alzheimer, nous trouvons certaines forme comme Aß42, combinées à des variantes telles que Aß38, qui sont rarement présentes dans les cerveaux sans démence. De plus, les plaques amyloïdes chez les patients atteints d’Alzheimer contiennent aussi d’autres compositions de lipides — des substances grasses — un sujet encore peu étudié jusqu’à présent. Nous voulons comprendre comment ces différences contribuent à l’apparition ou, au contraire, à l’absence de démence.


Une spin-off est également née de vos recherches. Pouvez-vous nous en dire plus ?

Absolument ! Les résultats de nos recherches fondamentales ont en partie servi de base à TRIM Therapeutics, une entreprise créée à partir de nos travaux, avec pour but de traduire les découvertes scientifiques en applications concrètes. TRIM Therapeutics se concentre spécifiquement sur le développement de médicaments pour la maladie d’Alzheimer. Grâce à cette spin-off, nous voulons établir un pont entre la recherche académique et des solutions concrètes qui peuvent réellement améliorer la vie des personnes atteintes de démence. Si les résultats sont positifs, cela pourrait mener à de nouveaux traitements, voire à des médicaments capables de ralentir ou stopper l’évolution de la maladie.

Que souhaitez-vous dire aux donateurs de Stop Alzheimer ?

Sans leur soutien, ces recherches ne seraient pas possibles. Les contributions des donateurs de Stop Alzheimer, la Fondation pour la Recherche contre Alzheimer, ont fait une réelle différence. Grâce à eux, nous pouvons mener des travaux novateurs qui approfondissent notre compréhension de la maladie et ouvrent des perspectives vers de meilleurs traitements. Je leur en suis extrêmement reconnaissante.

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