Alzheimer et alimentation : une piste prometteuse pour la prévention
Ce 17 février, nous avons remis officiellement un chèque de 300.000 euros à la Prof. Laurence Ris, chercheuse à l’UMONS. Cette subvention conséquente va lui permettre de poursuivre ses travaux visant à explorer comment un régime alimentaire spécifique pourrait prévenir, voire retarder, l’apparition de la maladie d’Alzheimer.
En Belgique, la menace est bien réelle : une personne sur cinq, et jusqu’à une femme sur trois, développera une forme de démence au cours de sa vie. Parmi ces cas, la maladie d’Alzheimer représente 70 % des diagnostics, un fléau qui reste aujourd’hui incurable. Alors que la recherche continue de progresser, une piste attire particulièrement l’attention des scientifiques : l’influence de notre alimentation sur le développement de la maladie.
C’est dans ce contexte que le Professeur Laurence Ris, chercheuse à l’Université de Mons (UMONS), mène un projet novateur. Son objectif : explorer comment un régime alimentaire spécifique pourrait prévenir, voire retarder, l’apparition de la maladie d’Alzheimer. Son approche a récemment été saluée par le comité scientifique de notre Fondation. Une reconnaissance qui souligne l’importance de ses travaux.
Une recherche prometteuse soutenue par Stop Alzheimer
Face à l’urgence de trouver des stratégies de prévention efficaces, cette recherche a reçu un soutien financier majeur. Notre association, dédiée au financement de la recherche contre la maladie, a octroyé une subvention de 300.000 euros au Prof. Ris et son équipe afin de mener leurs recherches. Ce financement permettra d’approfondir les analyses et d’ouvrir la voie à de potentielles recommandations alimentaires pour réduire les risques de maladies de type Alzheimer.
Bien que la maladie d’Alzheimer reste un défi de santé publique majeur, l’espoir réside dans la prévention. Si l’alimentation joue un rôle clé dans notre santé cérébrale, mieux comprendre son impact pourrait être une avancée décisive dans la lutte contre cette maladie dévastatrice. Affaire à suivre de près !
Un régime cétogénique pour protéger le cerveau ?
« Nous savons déjà que certaines populations sont plus vulnérables, notamment les femmes et les personnes porteuses du gène ApoE4 », explique le Prof. Ris. « Notre projet vise à étudier l’impact d’un régime cétogénique – un régime riche en graisses et pauvre en glucides – sur l’évolution de la maladie dans des modèles pré-cliniques. »
Le régime cétogénique, souvent associé à la perte de poids ou à la gestion du diabète, suscite un intérêt croissant dans le domaine des neurosciences. En favorisant la production de corps cétoniques comme source d’énergie alternative au glucose, ce régime pourrait jouer un rôle protecteur sur le cerveau et ralentir la dégénérescence neuronale observée dans la maladie d’Alzheimer.