Le rôle du sommeil dans la maladie d’Alzheimer : une piste prometteuse soutenue par Stop Alzheimer
Comprendre la maladie d’Alzheimer pour mieux la prévenir et la traiter : c’est le défi que relève Monica van den Berg, chercheuse à l’Université d’Anvers. Grâce à une bourse de 110.000 € octroyée par notre Fondation, elle explore les liens entre sommeil et développement de la maladie, une piste de recherche encore peu exploitée… mais pleine d’espoir.
Du soin à la recherche : le parcours inspirant de Monica van den Berg
Avant de se consacrer à la recherche, Monica van den Berg a débuté sa carrière comme infirmière. Une formation qui a nourri sa curiosité pour le cerveau humain et l’a conduite à entamer des études en sciences biomédicales, avec une spécialisation en neurosciences, à l’Université d’Anvers.
Elle y découvre l’imagerie par résonance magnétique (IRM) et rejoint l’Imaging Lab pour un doctorat centré sur les tout premiers changements cérébraux associés à la maladie d’Alzheimer, bien avant l’apparition des fameuses plaques amyloïdes.
Un projet de recherche centré sur le sommeil
Le projet financé par notre Fondation s’intéresse à une région très spécifique du cerveau : le locus coeruleus. Ce minuscule noyau joue un rôle central dans le cycle veille-sommeil. Or, il s’avère être l’une des premières zones affectées dans le développement de la maladie d’Alzheimer.
Des études récentes montrent que les troubles du sommeil peuvent apparaître bien avant les premiers symptômes cognitifs. Une mauvaise qualité de sommeil pourrait non seulement signaler la maladie plus tôt, mais aussi contribuer à son accélération.
Monica van den Berg explique :
« À l’aide de l’IRM fonctionnelle, de l’EEG et d’analyses du sommeil, nous voulons comprendre comment l’hyperactivité du locus coeruleus influence le sommeil et l’activité cérébrale. Nous allons aussi tester si une réduction de cette activité peut améliorer la qualité du sommeil. »
Un double objectif : détecter plus tôt, traiter plus efficacement
À terme, les résultats de cette recherche pourraient déboucher sur des outils de détection précoce de la maladie d’Alzheimer, mais aussi sur de nouvelles approches thérapeutiques, en ciblant directement le sommeil et les mécanismes cérébraux qui le régulent.
« Le sommeil est un pilier fondamental de la santé cérébrale. En l’améliorant, on pourrait ralentir la progression de la maladie d’Alzheimer », ajoute la chercheuse.
Le rôle essentiel de Stop Alzheimer
Ce projet n’aurait pas pu voir le jour sans le soutien de la Fondation Stop Alzheimer. En Belgique, plus de 220.000 personnes sont aujourd’hui concernées par une maladie de type Alzheimer. Financer une recherche innovante comme celle de Monica van den Berg, c’est ouvrir la voie à de futures solutions concrètes.
« Grâce aux donateurs de Stop Alzheimer, nous pouvons continuer à avancer. Un immense merci à eux de rendre cette recherche possible. »
Vous aussi, soutenez la recherche qui fait progresser la compréhension de la maladie d’Alzheimer.